Il était une fois… 1720
Jeudi 11 Octobre, représentation privée du spectacle de 1720. Comme chaque année, le festival qui a lieu à La Ciotat, nous propose un voyage temporel et c’est sous les couleurs de 1720 que la ville se transforme en fresque historique. Hier soir, 20 h, nous avons été conviés à assister au spectacle organisé à l’occasion de cette manifestation.
Jusqu’à la dernière minute, l’orage menaçant risquait d’annuler la séance. Au commencement, dès les premières notes de musique, une averse nous fait tous fuir à des abris de fortune. Puis, enfin l’histoire commence.
Je me suis retrouvée plonger dans cette reconstitution historique qui a marqué la ville de La Ciotat. Les participants n’étaient pas moins de 300 ! C’était grandiose. Entre légende et réalité, j’ai été emportée pendant 2 heures dans cette fascinante histoire de ces femmes qui ont fait barrage à l’entrée des navires pour empêcher la peste de contaminer la citadelle. Plusieurs tableaux de reconstitution des différents corps de métiers et d’activités de l’époque se sont animés sous nos yeux enchantés. Toutes les classes sociales y étaient représentées, des gueux jusqu’aux nobles en passant par les paysans, les artisans, les tenanciers de taverne, les pirates, les lavandières… Et c’est tout naturellement autour du lavoir de la Source du Pré (qui prend tout son sens à mes yeux vu que j’habite aux terrasses de la source du pré !) que débute le récit pour un problème d’adultère. Et c’est sur la place publique que les protagonistes sont confrontés pour déterminer le châtiment quand soudain la nouvelle s’abat sur la ville. Un fléau s’est emparé de toute la Provence. Marseille perd ses habitants par centaines. Le verdict tombe, c’est la peste ! On assainie la ville en brûlant du thym et du laurier. Les prêtres et les ursulines sont à pied d’œuvre pour venir au secours des habitants. Dans cette ambiance de fin du monde, des pirates tentent de s’emparer de la cité affaiblie, par de violentes confrontations. Les éclairs au loin rajoutaient une atmosphère dramatique aux scènes de combat.
On ne peut que souligner la prestation de tous ces participants bénévoles qui se sont investis dans cette épopée pour nous offrir un grandiose spectacle. C’est encore deux soirs de suite qu’ils vont nous rejouer cette magnifique histoire de « Il était une fois 1720 ».
Amandine nous a offert un moment de grâce au milieu de toute cette animation avec quelques camarades de la danse, elles se sont produites dans une volupté féérique, symbolisant la pureté et l’espoir. (Et comme à mon habitude, le caméscope et moi nous avons m….& #@§!! grrrr donc pas d’image). Ce qui m’oblige a retourné voir le spectacle (oh quel sacrifice !) Avec l’éclairage, je l’espère cette fois-ci. Vu le mauvais temps d’hier soir, tous les projecteurs du « son et lumière » avaient dû être bâchés.
Touche d’humour entre autres : une petite fille de la bourgeoisie se fait capturer par un pirate et devant nos yeux ébahis, elle lui assigne un coup de poing dans le ventre et le fait choir en un tour de bras (mdr).
Prouesse technique : un pirate avec des torches scintillantes passe au-dessus des spectateurs en tyrolienne pour illustrer l’abordage (Waouh !).