C’est en prenant de la hauteur, à fortiori, que l’on y voit plus clair. Une métaphore tellement vraie. L’ascension progressait petit à petit, et le monde se dessinait. Une vue d’ensemble effaçait les détails, elle ajoutait une dimension supplémentaire, une grandeur dans un rétrécissement.
Tout ce qui nous avait semblé important devenait détail futile. Tout ce que l’on ne voyait pas, avec du recul, se présentait devant nous comme une évidence.
Les limites se traçaient entre terre et mer.
Ma réflexion m’amena à cette conclusion. Nous nous attachons aux détails cependant en prenant du recul, une vue globale minimise les problèmes.
Cette manœuvre ouvre notre champ de vision et le point qui dérangeait s’efface devant l’harmonie de l’ensemble. C’est riche de cette sagesse que je redescendis vous porter la bonne parole.