A perte de vue la plage et l’océan formait une ligne infinie. La grandeur du spectacle s’offrait à nous, une fois passer les dunes. L’éclaboussure du soleil sur les vagues et sur le sable éblouissait à en devenir aveugle. La brûlure de ses rayons obligeait à se protéger. C’était la fin avril et une odeur d’été flottait radieusement dans l’air…
Nous avions décidé d’aller rendre visite à mon frère et sa petite famille qui s’étaient installés dans un mobil home pour quelques jours de vacances près de Mimizan. C’est dans un camping désertique à cette saison que nous les avons retrouvé heureux de se trouver au milieu des pins landais.
Après nous être restaurés et avoir partagé un moment ensemble, nous sommes allés voir l’océan en passant à travers la forêt. Au pied des grands pins longilignes le genêt illuminait le sous-bois à profusion. Sur le bord du chemin, de petites pépinières étaient installées. C’était des carrés de bois