Nous étions partis pour
ramasser des champignons
mais nous dûmes nous
rendre à l’évidence,
la terre était encore
trop sèche. Malgré la pluie
de dimanche dernier,
le beau soleil de toute
la semaine avait enlevé
toute l’humidité propice aux champignons.
Nous avons continué notre chemin pour sillonner à travers les petites routes entre les vignes du côté de La Cadière d’Azur. Le nez au vent, sans but précis. Une pancarte avec une jolie petite chèvre blanche attira notre attention. Elle indiquait du fromage à 3 km. Et, pourquoi pas !
En suivant les indications de la petite chèvre blanche, nous nous enfoncions dans les vignobles sur une terre aride. De temps en temps des restes de restanques où trônaient de jeunes oliviers offrant leur feuillage gris/vert/argenté aux rayons du soleil de fin d’après-midi.
Enfin, nous nous sommes trouvés dans la cour du producteur de fromage de chèvre. Les alentours étaient jonchés d’un bric à brac de ferrailles, d’objet hétéroclites et d’un grand désordre de chantier.
Trois chiens nous dissuadèrent de descendre de la voiture. Puis, après avoir étudié leur comportement peu offensif, j’ouvris ma porte et je me retrouvais avec une jeune chienne qui me réclamait des caresses avec des petits cris plaintifs. Il y avait un joli dalmatien qui ressemblait étrangement à pongo.
Nous avons pu discrètement voir le moment de la traite après avoir été accueilli par une gentille dame accompagnée de son petit-fils de 4-5 ans qui n’avait pas sa langue dans sa poche. C’est très passionné par son métier qu’elle nous a expliqué tout ce qui avait à savoir sur sa production.
Dans la fromagerie, nous lui avons pris des crémeux, des frais et des »aux herbes de Provence ».
Nous avons fini la promenade d’un dimanche de fin d’après-midi à La Cadière d’Azur, typique village faisant face à celui du Castellet.
Le petit-fils de la chevrière m’avait surprise en me disant qu’il faisait du béton blanc dans le garage. J’étais impressionnée par ses qualités de maçon en herbe. Et lorsque je lui ai demandé dans quelle classe il était, il m’a répondu : « C’est un secret ». Fichtre ! Diantre ! Mais qui donc se cache derrière ce petit bonhomme ? Par la suite, j’appris que ce grand jeune homme était en dernière année de maternelle.
